L’utilisation quotidienne des réseaux sociaux représente aujourd’hui une part considérable du temps d’écran de nombreux utilisateurs, plus de 60% de la population mondiale en 2023 les utilisait (source : Libération).
Pour notre part, la consultation de Facebook (ou de services similaires) sur smartphone et ordinateur portable représente environ 3 à 4 heures par semaine.
Il nous a donc semblé pertinent de réfléchir à la manière de concevoir un réseau social plus sobre et plus respectueux de l’environnement.
Au-delà de nos cas personnels, Facebook compte plus de 3 milliards d’utilisateurs actifs mensuels (source : Meta, 2024 via FranceInfo).
En France, plus de 75% de la population utilise au moins un réseau social chaque jour (source : We Are Social).
L’impact environnemental d’une telle infrastructure numérique est colossal :
- serveurs,
- transferts de données,
- affichage d’images et de vidéos en continu,
- notifications,
- stockage massif.
Autant d’éléments qu’il est crucial d’optimiser et d'étudier.
Les réseaux sociaux ont profondément transformé notre manière de communiquer, de s’informer et de maintenir nos liens sociaux.
Ils jouent un rôle important dans :
- la diffusion d’informations,
- la mobilisation citoyenne,
- le maintien des relations à distance,
- la création de communautés d’intérêts.
Cependant, leur utilité sociale ne doit pas masquer certaines dérives :
- désinformation,
- addiction,
- atteinte à la vie privée,
- surconsommation numérique.
Le défi est donc de préserver les fonctions sociales essentielles comme la communication, partage, entraide, expression, tout en réduisant l’impact environnemental et les effets négatifs sur les comportements.
La généralisation des réseaux sociaux a entraîné une explosion du trafic Internet mondial.
En 2025, le streaming vidéo, les photos et les échanges de données sociales représentaient presque la moitié du trafic global (source : ARCEP).
Le poids écologique de ces usages est loin d’être négligeable :
- Chaque minute passée sur un réseau social génère plusieurs grammes d’équivalent CO₂.
- L’hébergement des données, les serveurs de recommandation et le chargement permanent des flux d’images/vidéos sont particulièrement énergivores.
- Les notifications et algorithmes d’engagement favorisent une augmentation du temps d’écran, ce qui accentue un impact global non nécessaire.
Nous serons particulièrement attentifs à ces différents points lors de la conception et du prototypage :
- Éviter la surconsommation de données
- Encourager une utilisation raisonnée et éthique
- Réduire la charge énergétique liée au stockage et au calcul côté serveur
Notre ambition n’est pas simplement de “refaire Facebook”, mais de proposer une alternative plus sobre, plus éthique et plus durable, sans sacrifier la fonction première : relier les gens.
Nous allons maintenant passer à l'étude de scénarios pour avoir une base d'étude, nous allons faire différents scénarios réalistes au maximum. L'utilisateur consulte son réseau social plusieurs fois par jours, à tout moment lorsqu'il a une petite pause. Ces scénarios cherchent à représenter des usages typiques permettant d’évaluer l’impact environnemental du service numérique.
Chaque scénario correspond à une suite d’actions réalistes, effectuées sur le site principal ou sur des fonctionnalités populaires comme les Reels, les groupes ou la messagerie.
Ils permettront de comparer les impacts de différentes plateformes sociales (Facebook, Instagram, X/Twitter) dans des conditions d’usage similaires.
Pages concernées :
- Main website : (https://www.facebook.com/)
- Reels page : (https://www.facebook.com/reel/)
- Groups feed : (https://www.facebook.com/groups/feed/)
Description du scénario :
- L’utilisateur ouvre Facebook via un favori (sans passer par un moteur de recherche).
- Il consulte son fil d’actualité principal pendant quelques minutes (scroll continu).
- Il clique sur l’onglet Reels, regarde deux vidéos de quelques secondes chacune.
- Il revient à la page principale, puis se rend sur la section Groupes.
- Il parcourt les publications de plusieurs groupes auxquels il est abonné.
Ce scénario permet d’observer l’impact du défilement de flux dynamiques et du chargement de contenus vidéo courts.
Pages concernées :
- Main website : (https://www.facebook.com/)
- Personal page : (https://www.facebook.com/remi.tourneau.9/)
- Chatbox page : (https://www.facebook.com/messages)
Description du scénario :
- L’utilisateur ouvre Facebook via un favori.
- Il visite son profil personnel pour vérifier ou modifier une publication.
- Il ouvre ensuite la messagerie instantanée, échange 1 ou 2 messages textuels.
- Il revient à la page d’accueil avant de fermer la session.
Ce scénario vise à mesurer l’impact des interactions sociales directes et de la messagerie en ligne.
Pages concernées :
- Main website : (https://www.facebook.com/)
- Create post : (https://www.facebook.com/compose/post)
- Notifications page : (https://www.facebook.com/notifications)
Description du scénario :
- L’utilisateur ouvre Facebook via un favori.
- Il décide de publier une photo accompagnée d’un court texte.
- Après publication, il clique sur une publication d’un ami, y laisse un commentaire, puis quitte la plateforme.
Ce scénario permet d’analyser l’impact énergétique lié à :
- l’envoi (upload) d’un média (photo ou vidéo),
- et les interactions actives (commentaires, réactions, notifications).
Il illustre un usage participatif typique d’un réseau social, plus énergivore que la simple consultation passive.
Ces scénarios seront utilisés et analysés avec GreenIT Analysis pour comparer :
- la consommation énergétique des différentes plateformes,
- les effets du contenu chargé (texte, image, vidéo),
- et l’impact de fonctionnalités interactives comme la messagerie ou les Reels.
Le service EcoIndex.fr, bien qu’efficace pour mesurer la performance environnementale des pages web, n’est pas compatible avec Facebook.
En effet, Facebook bloque les robots d’analyse automatiques, empêchant toute collecte directe des données nécessaires (nombre de requêtes, taille des pages, etc.).
Pour contourner cette limite, nous avons utilisé l’extension navigateur GreenIT Analysis, qui permet de :
- réaliser des mesures manuelles en conditions réelles d’usage,
- capturer les données de performance environnementale d’une page visitée,
- et obtenir une estimation de l’impact carbone et hydrique liée à l’affichage.
Cette méthode garantit des résultats représentatifs des scénarios définis, tout en respectant les contraintes techniques imposées par Facebook.
L'EcoIndex d'une page (de A à G) est calculé (sources : EcoIndex, Octo, GreenIT) en fonction du positionnement de cette page parmi les pages mondiales concernant :
- le nombre de requêtes lancées,
- le poids des téléchargements,
- le nombre d'éléments du document.
| Scénario | Moyenne requêtes | Taille moyenne (Ko) | EcoIndex | Note | Émissions GES (gCO₂e) | Eau (cl) | Détail |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 — Consultation et Reels | ~600 | 25 000–50 000 | 4.7 | G 🟥 | 2.9 | 4.3 | Voir le fichier |
| 2 — Navigation & Messagerie | ~250 | 3 000–9 000 | 9.5 | F-G 🟪 | 2.8 | 4.2 | Voir le fichier |
| 3 — Publication & Interaction | ~700 | 7 000–35 000 | 5.0 | G 🟥 | 2.9 | 4.4 | Voir le fichier |
Les résultats montrent des différences notables selon le type d’usage :
- 🔴 Scénario 1 (Reels et groupes) est le plus énergivore : les vidéos courtes entraînent de lourds téléchargements (>30 Mo) et un grand nombre de requêtes (>900).
- 🟠 Scénario 3 (publication et interactions) présente également un impact important, principalement lié à l’upload d’images et au rechargement du flux.
- 🟡 Scénario 2 (messagerie) est le moins impactant, les échanges textuels générant moins de transferts de données.
Globalement, Facebook obtient une note moyenne entre F et G, ce qui indique une faible performance environnementale.
Les pages les plus lourdes contiennent de nombreux scripts, traqueurs et contenus vidéo, qui augmentent à la fois le poids des pages et la consommation d’énergie lors du rendu.
| Plateforme | Type de contenu dominant | Impact estimé | Commentaire |
|---|---|---|---|
| Mix texte, images, vidéos | 🔴 Élevé (E–G) | Nombreuses requêtes, scripts et traqueurs | |
| Photos et Reels | 🔴 Très élevé (F–G) | Contenu vidéo et image très lourd | |
| X / Twitter | Texte + images légères | 🟠 Moyen (C–D) | Interface plus légère, peu de vidéos |
Le modèle économique d’un service numérique influence directement son impact environnemental, sa viabilité et sa relation avec les utilisateurs.
Dans le cas d’un réseau social, ces choix conditionnent non seulement la consommation de ressources techniques (hébergement, stockage, calcul), mais aussi la manière dont les données personnelles sont traitées.
Notre objectif est de concevoir un réseau social sobre, éthique et respectueux de l’identité numérique, en rupture avec les pratiques dominantes du secteur.
| Service | Type de financement principal | Données collectées | Caractéristiques principales |
|---|---|---|---|
| Facebook / Instagram (Meta) | Publicité ciblée (régie intégrée) | Très importante (profils, interactions, comportements) | Gratuit, dépend fortement du suivi et de la personnalisation algorithmique |
| X (ex-Twitter) | Publicité ciblée + Abonnement “Premium” | Importante | Contenu promu, options supplémentaires pour abonnés |
| Publicité ciblée + Services payants | Importante (professionnelle) | Contenu sponsorisé, outils premium | |
| Mastodon | Dons / financement participatif | Aucune | Gratuit, sans publicité, décentralisé |
| Diaspora* | Dons / auto-hébergement | Aucune | Gratuit, sans publicité, contrôle local des données |
Tableau 1 : Comparaison synthétique des modèles économiques de réseaux sociaux.
Deux tendances majeures se dégagent :
-
Le modèle publicitaire basé sur la collecte de données
- Financement par la vente d’espaces publicitaires ciblés.
- Gratuité apparente pour l’utilisateur, mais forte exploitation des données personnelles.
- Très énergivore : collecte, stockage et analyse de données massives.
-
Le modèle participatif ou communautaire
- Financement par dons, hébergement mutualisé ou services complémentaires.
- Aucun suivi ni publicité, mais dépendance à une base d’utilisateurs engagés.
- Modèle plus transparent, mais souvent limité en visibilité et en revenus.
Notre réseau social s’inscrit dans une logique de sobriété technologique et de transparence économique.
Il repose sur quatre principes :
- Aucune donnée personnelle n’est exploitée à des fins commerciales.
- Pas de cookies tiers, ni de traçage, ni de profilage.
- Cette approche réduit la charge serveur et renforce la confiance des utilisateurs.
- Publicités statiques et non intrusives.
- Diffusion aléatoire ou contextuelle (jamais comportementale).
- Pas de scripts externes, pas d’appels à des services de tracking.
- Objectif : assurer un revenu de base sans compromettre la confidentialité.
- Le service est entièrement gratuit afin de favoriser l’accessibilité et la participation.
- La publicité intégrée sert uniquement à financer l’hébergement, la maintenance et le développement.
- Les utilisateurs peuvent soutenir le projet par des dons volontaires (mensuels ou ponctuels).
- Ce financement communautaire renforce l’indépendance du projet vis-à-vis des régies publicitaires.
| Source de revenu | Montant unitaire estimé | Volume nécessaire pour financer un poste à plein temps* |
|---|---|---|
| Publicité non ciblée (régie interne) | ~0,001 € / affichage | ~3 000 000 affichages/mois |
| Don volontaire (moyenne) | 5 € / don | ~480 dons/an |
* Estimations basées sur un salaire brut annuel de 28 000 €.
Tableau 2 : Simulation simplifiée des revenus potentiels.
Sources : https://www.statista.com/topics/5063/online-advertising-metrics/?srsltid=AfmBOopj3k6h5mKiE7X7YOaHoswBVkd_kfaQgUihLxLwHkek8PPbNQgj#statisticChapter https://joinmastodon.org/reports/Mastodon%20Annual%20Report%202023.pdf
Le modèle retenu se caractérise par :
- Indépendance vis-à-vis des régies publicitaires externes ;
- Simplicité technique et sobriété énergétique ;
- Respect total de la vie privée des utilisateurs ;
- Transparence du financement (publicités internes + dons).
Ce modèle se veut durable, équilibré et compatible avec une approche plus responsable du numérique.
Il permet de maintenir un service social en ligne sans exploitation des données ni recours à des infrastructures lourdes ou opaques.
À partir des constats établis lors de l’analyse des réseaux sociaux existants et des principes de conception décrits précédemment (simplicité, accessibilité et faible impact environnemental), nous avons conçu une maquette d’interface épurée et intuitive.
Cette première maquette a pour objectif de valider :
- la clarté de la navigation entre les différents espaces du réseau (fil social, profil, publication) ;
- la lisibilité des contenus sans surcharge visuelle ni éléments distrayants ;
- et la cohérence générale de l’expérience utilisateur avec les valeurs du projet.
Les ressources représentées sur l’application sont réparties en deux types de pages principales :
-
Le fil social
URI :/
Présente la liste chronologique des publications récentes, sous forme de messages courts accompagnés du nom de leur auteur et de la date de publication. -
La page de publication
URI :/post/{id}
Permet de consulter le contenu complet d’un message, sans éléments interactifs (commentaires, likes) pour cette première version.
La maquette a été réalisée avec la volonté d’offrir une interface :
- simple (aucune animation, navigation linéaire et claire),
- sobre (peu de couleurs, absence d’images de fond ou de médias lourds),
- rapide à consulter, même sur des appareils modestes ou des connexions limitées.
Nous avons privilégié des composants textuels et des contrastes nets, afin de garantir une lecture fluide et accessible, tout en minimisant la charge graphique.
Les éléments d’interaction (boutons, liens, champs de texte) sont conçus pour être immédiatement identifiables et utilisables sans apprentissage préalable.
Pour cette première version du prototype (v1.0.0), le développement s’est concentré sur la validation du scénario prioritaire :
Consulter le fil social (scroller), consulter des posts.
À ce stade :
- les données (profils, publications, commentaires) sont encore chargées de manière statique dans le code ;
- seules les fonctionnalités essentielles à ce scénario ont été implémentées ;
- l’objectif principal est de valider l’architecture de navigation et la sobriété du rendu frontend.
Ce scénario nécessite de pouvoir naviguer entre deux types de pages :
- la page d’accueil (fil social) ;
- la page de publication (détail d’un post).
Dans l’état actuel du prototype, il est déjà possible d’obtenir une première estimation de l’impact environnemental du frontend.
Bien que le chargement dynamique des données ne soit pas encore implémenté, les tests effectués permettent d’évaluer la performance du rendu et l’empreinte énergétique des technologies utilisées (React, modules internes, gestion du style et des icônes).
Les premiers résultats montrent une différence significative entre le mode "développement" et le mode "pré-production".
Cette amélioration s’explique par l’application automatique de processus tels que la minification du code, la concaténation des fichiers JavaScript et CSS, et la suppression des dépendances inutilisées lors du build.
Ces optimisations réduisent sensiblement la taille finale des ressources téléchargées et donc la quantité de données transférées par page.
À moyen terme, l’intégration d’un framework CSS léger comme PicoCSS pourrait encore renforcer cette démarche, en simplifiant la structure du style et en limitant les imports externes.
De même, une optimisation ciblée de la taille des icônes (sprites, SVG simplifiés ou chargement conditionnel) serait une étape supplémentaire pour abaisser l’impact global du frontend tout en maintenant une interface claire et fonctionnelle.
| Mode | EcoIndex | GES (gCO₂e) | Taille du DOM | Requêtes | Taille de la page (ko) |
|---|---|---|---|---|---|
| Mode "développement" | 77 B 🟩 | 1,46 | 212 | 17 | 1964 |
| Mode "pré-production" | 92 A 🟦 | 1,1 | 204 | 3 | 85 |
La page d’accueil (cf. Fig. 2) présente les publications de manière simple et hiérarchisée, en cohérence avec la maquette initiale.
Chaque message contient un identifiant d’utilisateur, un court texte et un indicateur temporel (date/heure).
Prototype de la page d’accueil — Fig.2 : Fil social.
Contrairement aux réseaux sociaux concurrents, aucune image, vidéo ou script tiers n’est chargé dans ce prototype.
Les publications sont purement textuelles afin de limiter la bande passante et d’évaluer le comportement du site dans un environnement à faible impact.
Si des médias (images ou vidéos) devaient être intégrés ultérieurement, leur utilité devra être mise en balance avec leur coût environnemental et leur influence sur la charge serveur.
À titre de référence, chaque image ajoutée génère une requête HTTP supplémentaire et une hausse du poids total de la page, sauf recours à des optimisations spécifiques (sprites CSS, compression WebP, multiplexage HTTP/2, etc.).
Les publications sont accessibles via l’URI /post/{id}.
Elles affichent :
- le contenu textuel du message,
- la date de publication,
- et le nom de l’auteur
Aucune fonction interactive (like, commentaire, partage) n’est encore intégrée à cette version, afin de limiter la complexité et de rester concentré sur le chargement des données et la navigation.
Prototype d'une page de post — Fig.3 : Posts.
| Étape du scénario | EcoIndex | GES (gCO₂e) | Taille du DOM | Requêtes | Taille (ko) |
|---|---|---|---|---|---|
| 1. Charger le fil social | 77 B 🟩 | 1,46 | 212 | 17 | 1964 |
| 2. Lire une première publication | 94 A 🟦 | 1,09 | 14 | 11 | 3 |
| 3. Lire une seconde publication | 94 A 🟦 | 1,09 | 14 | 11 | 3 |
| 4. Lire une troisième publication | 96 A 🟦 | 1,09 | 14 | 11 | 3 |
Tab. 2 : Évaluation de l’impact du scénario "Créer un compte, publier et lire des messages" sur le prototype v1.0.0.
Ces valeurs, bien qu’idéalisées (chargement statique, absence de base de données, hébergement local), sont nettement inférieures à celles observées sur les principaux réseaux sociaux commerciaux, où une page utilisateur dépasse fréquemment 3 à 5 gCO₂e.
En maintenant un objectif inférieur à 1,2 gCO₂e par page dans le futur produit minimum viable (PMV), nous pourrions proposer une alternative deux à trois fois moins impactante que les services dominants — tout en garantissant une expérience fluide et respectueuse des données personnelles.
Les prochaines versions viseront à :
- intégrer un chargement dynamique des données depuis une API interne sobre (JSON léger, sans métadonnées superflues) ;
- ajouter les fonctionnalités d’interaction (commentaires, réactions) en limitant les requêtes ;
- étudier l’impact réel du trafic réseau une fois le service hébergé sur un serveur distant ;
- comparer la performance environnementale à des plateformes équivalentes via EcoIndex et Website Carbon.
L’objectif est de consolider une architecture web légère, durable, et en cohérence avec le modèle économique présenté précédemment.